Washington a annoncé mardi 29 novembre qu’il n’enverra pas de délégation aux funérailles de l’ancien président cubain Fidel Castro dimanche 4 décembre. L’ambassadeur des États-Unis à La Havane sera malgré tout présent.
C’est le président américain Barack Obama qui a initié le rapprochement historique avec Cuba, fin 2014, rappelle Europe 1. La Maison-Blanche a pourtant annoncé mardi 29 novembre qu’aucune délégation officielle ne se rendra aux funérailles de l’ancien président cubain Fidel Castro dimanche 4 décembre. Deux représentants seront malgré tout présents. Il s’agit de Ben Rhodes, conseiller du président dans les négociations secrètes avec La Havane, ainsi que Jeffrey DeLaurentis, l’ambassadeur américain dans la capitale cubaine.
Josh Earnest, le porte-parole de la Maison-Blanche a évoqué les relations compliquées entre Cuba et les États-Unis. Il a cité en particulier les inquiétudes de Washington concernant les droits de l’homme sur l’île. Le haut responsable pense que c’était la bonne façon pour son pays son engagement envers une "relation tournée vers l’avenir avec le peuple cubain tout en reconnaissant les divergences qui persistent".
Une cérémonie en mémoire de Fidel Castro s’est tenue dans la soirée de mardi 29 novembre sur la place de la Révolution, au centre de La Havane. Les funérailles auront lieu dimanche 4 décembre à Santiago de Cuba, dans l’est de l’île. Un groupe d’invités plus restreint y sera présent. Le gouvernement américain avait annoncé dès le 28 novembre que ni Barack Obama ni le vice-président Joe Biden ne se rendraient aux funérailles du père de la révolution cubaine.
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