Dans un communiqué, Barack Obama a commencé par témoigner "son amitié au peuple cubain". Il s’est par la suite penché plus directement sur le cas du leader cubain défunt, estimant de manière ambivalente que "l’Histoire jugera l’impact énorme" de Fidel Castro. De son côté, Donald Trump évoque "un dictateur brutal qui a opprimé son peuple".
"L’Histoire jugera l’impact énorme" qu’a représenté le père de la Révolution cubaine Fidel Castro, décédé vendredi soir, a réagi le président des Etats-Unis Barack Obama dans un communiqué exprimant son "amitié au peuple cubain". Barack Obama, co-architecte avec le président cubain et frère de Fidel, Raul Castro, du rapprochement historique et du rétablissement des relations diplomatiques entre les deux anciens ennemis de la Guerre froide, a souligné que son administration avait "travaillé dur" pour tourner la page de plus d’un demi-siècle de "discorde et de profonds désaccords politiques".
Le président élu américain Donald Trump a choisi Twitter pour sa première réaction à la mort du père de la Révolution cubaine Fidel Castro, sans évoquer dans un premier temps ses réserves face au réchauffement historique des relations entre Washington et La Havane. "Fidel Castro est mort !", a-t-il écrit sur le réseau social. Pour Donald Trump, Fidel Castro était "un dictateur brutal qui a opprimé son propre peuple". Le président fraîchement élu des Etats-Unis a affirmé qu’il ferait "tout" pour contribuer à la "liberté" du peuple cubain après la mort du leader historique.
Fidel Castro is dead !
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 novembre 2016