Aux yeux du monde, Cuba a perdu un grand homme. Les personnalités politiques lui ont rendu hommage. Le président de la République François Hollande a réagi, dans un communiqué publié ce samedi 26 novembre, au décès du père de la révolution cubaine. Tout comme le président russe Vladimir Poutine. Les autorités cubaines ont en outre décrété neuf jours de deuil national.
Il avait 90 ans, et avait passé 47 années au pouvoir. Le père de la révolution cubaine, Fidel Castro, est mort, vendredi 25 novembre. Le "Lider Maximo" sera incinéré dans la journée de samedi et inhumé la semaine prochaine. Mais avant, le monde entier tient à rendre hommage à ce grand homme.
La communauté internationale lui a rendu hommage ce matin. François Hollande a salué une "figure du XXe siècle". Le président russe, Vladimir Poutine, a quant à lui évoqué "le symbole d’une époque". Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon a publié un message pour rendre hommage à Fidel Castro. D’abord un tweet poétique et un second où il appelle à un rassemblement "fleurs et bougies" autour de la statue Simon Bolivar à Paris à 18 heures ce samedi.
Mikhaïl Gorbatchev a quant à lui estimé que Fidel Castro avait pu "fortifier" son pays et résister au blocus américain "le plus dur", "quand il y avait une pression monumentale sur lui et il a pu (...) mener son pays sur la voie du développement indépendant", a affirmé le dernier dirigeant de l’URSS, cité par l’agence Interfax. Nicolas Maduro, président du Venezuela, a appelé à "poursuivre l’héritage" de Fidel Castro, rappelant la relation étroite unissant les deux pays.
L’annonce de la mort de Fidel Castro a été accueillie dans la liesse par un millier de Cubains de Miami aux cris de "Cuba libre !", "liberté, liberté !", accompagnés de champagne, de selfies et de chants avec des concerts de tambours et de casseroles. "C’est triste de se réjouir de la mort de quelqu’un, mais en fait cette personne n’aurait jamais dû naître", déclare Pablo Arencibia, un enseignant de 67 ans exilé depuis 20 ans. Spontanément, ils sont plus d’un millier, de tous âges et parfois presque en pyjamas, à être descendus dans les rues des quartiers de la Petite Havane et Hialeah à Miami.