Plusieurs personnes ont affirmé avoir entendu un bruit venu de l’océan Arctique, entraînant la diminution de la population d’animaux marins. Le mystère reste entier quant à l’origine de ce bruit.
L’histoire s’est passée au mois de juin dernier, raconte Paris Match. Plusieurs personnes ont affirmé qu’un bruit provenant du fond de l’océan Antarctique perturberait les animaux marins, entraînant le dérèglement de leur cycle de reproduction. Selon des pêcheurs, ce bruit ressemblait à un bourdonnement qui traverse la coque des navires. Des voyageurs à bord d’un bateau de plaisance rapportaient le même phénomène.
Les observateurs ont constaté les animaux marins avaient déserté la région habitée par une forte population d’animaux suite à l’apparition de ce bruit. Les animaux trouvent effectivement refuge sous la zone en permanence gelée qui parsème en de nombreux endroits la région.
L’existence de ce bruit a fini par arriver à l’oreille du député Paul Quassa qui a évoqué le sujet devant l’Assemblée législative du Nunavut, un territoire fédéral du nord du Canada. Il a affirmé que le son mystérieux avait un lien avec la diminution de la faune. "Ce passage est une route migratoire pour les baleines boréales, ainsi que les phoques barbus et les phoques annelés. Il devait en avoir beaucoup dans cette région", a-t-il déclaré.
A mysterious 'ping' is coming from deep in the Arctic. It's scaring off animals, and nobody can explain it https://t.co/AzkczffVSU
— TIME (@TIME) 4 novembre 2016
Alerté, le gouvernement canadien au début de ce mois novembre une équipe de forces armées pour élucider le mystère de ce bruit. À bord d’un avion équipé de nombreux capteurs, une patrouille a survolé la zone, en vain. Si les autorités canadiennes n’ont pas l’intention de relancer une enquête, des individus ont tenté de donner une explication quant à l’apparition soudaine du son et ses conséquences.
Certains pensent que les animaux auraient pu être dérangés par un sonar utilisé par les sociétés minières qui cartographient les fonds marins pour faciliter la recherche de puits de pétrole. Paul Quassa soupçonne également l’ONG Greenpeace d’effrayer la faune marine du terrain de chasse des pêcheurs. "Nous avons déjà vu par le passé des collectifs comme Greenpeace utiliser certains types de sonar dans les fonds marins afin d’éloigner les mammifères marins pour que les Inuits ne soient pas en mesure de les chasser", a-t-il fait valoir. "Non seulement nous ne ferions rien pour nuire à la vie marine, mais nous respectons le droit des Inuits de chasser", s’est défendu Farrah Khan, porte-parole de l’organisation. Le mystère reste donc entier.