La Bourse de New York ne s’est pas effondrée après l’élection de Donald Trump, contrairement à ceux que beaucoup redoutaient. Les experts de marché se sont lourdement trompés.
Après l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, Wall Street a certes ouvert légèrement en baisse, mais les investisseurs ont ensuite rapidement réagi. Le Dow Jones s’est envolé de 1,40% pour finir à 18 589,69 points, à une cinquantaine de points seulement de son record de clôture. Le Nasdaq a, quant à lui, gagné 1,11% à 5251,07 points.
"C’est une réaction particulièrement inattendue pour la Bourse qui essaie de digérer les ramifications de la victoire inattendue de Trump", a reconnu David Levy, du journal First Republic Advisors. Depuis mardi soir et la fin de l’élection présidentielle américaine, les marchés évoluent sur des "montagnes russes", a-t-il rappelé.
Les places mondiales, sur lesquelles les investisseurs affichaient une large préférence à l’idée d’une victoire de la démocrate Hillary Clinton à la présidentielle américaine, ont chuté, à mesure que se concrétisait l’élection imprévue de Donald Trump. Mais Wall Street a rapidement trouvé de l’élan après quelques hésitations à l’ouverture et n’a ensuite fait qu’accélérer.
Parmi les valeurs en hausse, le secteur pharmaceutique se montrait florissant : Merck a gagné 6,07 % à 64,18 dollars et Bristol-Myers Squibb 5,91 % à 56,30 dollars. Les titres liés au secteur de la défense profitaient également du sentiment d’incertitude éveillé par la victoire de Donald Trump : Raytheon a bondi de 7,47 % à 146,71 dollars et Lockheed Martin de 5,97 % à 253,46 dollars.
Le secteur des banques était aussi en forme, voyant disparaître le risque d’un resserrement des régulations en cas de victoire de la démocrate Hillary Clinton : JP Morgan a pris 4,60 % à 73,25 dollars, Goldman Sachs 5,89 % à 192,63 dollars et Wells Fargo 5,38 % à 47,99 dollars.