Près de 100 000 objets connectés ont été utilisés pour lancer la cyberattaque de la semaine dernière aux États-Unis. L’accès à plusieurs sites populaire avait été bloqué pendant plusieurs heures.
Les pirates informatiques ont vu grand, commente Europe 1. En effet, ils ont utilisé près de 100 000 objets connectés pour mener une très vaste cyberattaque, la semaine dernière, aux États-Unis, d’après la société Dyn, le prestataire de service ciblé par la manœuvre malveillante.
La société Dyn est chargée de la redirection des flux internet vers les hébergeurs. Elle avait été victime d’un piratage informatique par déni de service qui consiste à submerger un serveur de requêtes. L’accès de plusieurs sites populaires tels que Twitter ou Spotify a été bloqué pendant plusieurs heures.
"On travaille encore sur les données, mais l’estimation à l’heure actuelle fait état de 100 000 points de départ de l’attaque", a commenté le vice-président de Dyn, Scott Hilton, sur son blog. Il a confirmé que des objets connectés avaient été piratés pour mener ce piratage informatique complexe et sophistiqué.
Cette attaque a mis en lumière les vulnérabilités des objets connectés comme les caméras, les réfrigérateurs ou les Apple watch. Scott Hilton a mis en exergue la nécessité de s’attaquer au problème. Le responsable s’est par ailleurs refusé à spéculer sur les motivations et l’identité des hackers. Mardi dernier, le coordonnateur du renseignement américain James Clapper avait assuré qu’un groupe non étatique était sans doute derrière cette attaque.
Suivre l’actualité des États-Unis.