Torres et Redus, deux soldats américains engagés en Irak en 2014, ont été abandonnés par les leurs. Ils racontent leur folle épopée pour survivre.
Les deux soldats s’appellent Torres et Redus, relate le site slate.fr. Ils sont tombés dans une embuscade à Al Amara, lors d’une mission en Irak,en 2004. Les deux hommes étaient à bord d’un vieux camion quand des détonations d’armes et des explosions se sont fait entendre. "Ils te disent de ne jamais laisser un homme en arrière, vivant ou mort", explique Torres. Tu le vois dans les films et tu commences à y croire. Mais comment ces hommes ont pu nous faire une chose pareille ?", explique Torres. "Tu le vois dans les films et tu commences à y croire. Mais comment ces hommes ont pu nous faire une chose pareille ? »
Les deux soldats vivent alors leur baptême du feu et ripostent du mieux qu’ils le peuvent contre leurs assaillants. Ils ont réussi à sortir de leur véhicule pour trouver refuge dans une prison. Sans radio, GPS ou grenades, les deux hommes survivent également sans eau, alors que la chaleur est insupportable pendant l’été en Irak. "Il est facile d’oublier de prendre de l’eau et atroce de ne pas en avoir", se souvient Torres.
Les survivants de l’attaque font le bilan. Les deux soldats manquent à l’appel. Mais la situation sur le terrain est jugée trop dangereuse, et après réflexions, ils prennent la décision de ne pas retourner les chercher.
Livrés à eux même et progressivement à court de munitions, les deux soldats réalisent que personne ne viendra à leur secours. Ils attendent la tombée de la nuit pour s’enfuir. La suite est tout aussi épique : en sautant de plusieurs mètres pour s’enfuir des hauteurs de la prison où ils se tenaient cachés, Torres est blessé et demande à Redus de l’abandonner.
Redus prend Torres par les épaules et le soutient tant bien que mal. Les deux soldats parviennent à atteindre une route où ils prennent en otage des civils en voiture. Arrêtés à un barrage de la police irakienne, les deux hommes sont finalement sauvés par les troupes britanniques. De retour aux États-Unis, ils doivent faire face à la loi du silence de leur hiérarchie et, bien que promus à de nouveaux grades militaires, personne ne parlera de leur abandon.