Les volontaires de la Nasa ont retrouvé la vie à l’air libre après 365 jours passés à l’intérieur d’un dôme de 11 mètres de diamètre. Le Français Cyprien Versieux fait partie du groupe.
Les volontaires de la NASA sont sortis de leur dôme de 11 mètres de diamètre dimanche dernier, rapporte le site 20mintes.fr à qui le Français Cyprien Versieux a raconté ses 365 jours. Il fait partie du groupe de six volontaires qui ont participé à la simulation d’une mission habitée sur la planète Mars menée à Hawaï. Le seul moyen de contact avec l’extérieur était des e-mails avec un délai de 20 minutes à l’envoi et à la réception, pour reproduire les difficultés de communication à travers l’espace.
Domemade food https://t.co/ms5CnD9Xgi pic.twitter.com/Ek0OiaJe2g
— Cyprien Verseux (@CyprienVerseux) 18 juin 2016
Juste après sa sortie du dôme, Cyprien Versieux et ses compagnons ont fait un buffet devant la porte. Ils ont alors redécouvert le goût de la nourriture fraîche. Ils sont ensuite allés à la piscine pour retrouver la sensation d’être dans l’eau. Il y avait aussi beaucoup de débriefings scientifiques qui ont duré au total dix heures pendant toute la semaine.
"Mais le plus extraordinaire, c’est de parler à des gens qui ne sont pas mes coéquipiers. J’apprécie aussi le fait d’être à l’air libre, de voir les paysages sans visière, de sentir le vent, c’est intense !", raconte Cyprien Versieux après la simulation d’une mission habitée sur Mars.
A treat calendar for our last month ! #hiseas pic.twitter.com/dfFd6wjQYe
— Cyprien Verseux (@CyprienVerseux) 29 juillet 2016
Cyprien Versieux et les autres "voyageurs immobiles" sur Mars n’avaient pas vraiement le temps de s’ennuyer, parce qu’il y avait toujours quelque chose à faire à l’intérieur du dôme. C’est au soir que la sensation de monotonie revient. "On avait de la réalité virtuelle, des masques qui nous donnaient l’impression d’être sur la plage ou dans la forêt, ça aidait un petit peu", raconte le volontaire.
Les volontaires de la Nasa ont terminé leur... par 20Minutes
Les volontaires de la NASA pour cette simulation de vie sur Mars ont également fait des sorties sur un volcan, vêtus d’un scaphandre. Ils étaient comme mission de retracer l’histoire géologique du volcan ou encore dater un cratère. "On avait aussi des sorties dans des tunnels de lave, qui peuvent faire plusieurs kilomètres de long avec des couleurs et des formes incroyables, qu’on explorait à l’aide de lampes de poche pour les cartographier, c’était génial. Mais les mouvements sont limités, on ne voit pas très bien à cause de la visière et il fait très chaud : ça fait du bien maintenant de marcher aux mêmes endroits sans tout l’équipement", raconte Cyprien Versieux.