La planète Terre vit actuellement une période particulièrement chaude. Depuis la fin du 19ème siècle, la planète bleue n’a jamais eu aussi chaud. L’année 2015 a battu tous les records annuels de chaleur depuis l’histoire de la climatologie moderne. Cette année ce record est bien parti pour être à nouveau pulvérisé.
Durant les six premiers mois de l’année 2016, les climatologues ont relevé une hausse fulgurante de la température. Pour la même période pendant les années précédentes, le niveau du mercure n’a jamais été aussi haut. L’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) avait annoncé que les températures relevées ces dernières années battent les records. Depuis la fin de 2014, la température sur les surfaces de la Terre a progressivement augmenté. Une hausse de 1,3 degré par rapport aux niveaux de la température de la Terre dans les années 1880 a été enregistrée.
Le directeur des études spatiales au Centre Goddard de la NASA, Gavin Schmidt a expliqué que l’année 2016 devrait battre un record de chaleur vu la tendance du réchauffement climatique. "2015 a été une année très chaude mais 2016 s’avère être plus chaude encore", a-t-il annoncé selon geopolis.francetvinfo.fr. Cette tendance à la hausse engendre des conséquences catastrophiques sur l’environnement et sur notre planète.
C’est le cas, entre autres, de la fonte des glaciers et le recul des glaces arctiques. D’ailleurs, la NOAA a observé un recul historique des plaques de glace de l’Arctique. "Désormais, la superficie des glaces dans l’océan Arctique au plus chaud de l’été, quand la fonte est la plus forte, est de 40% moindre qu’à la fin des années 1970. Depuis le début des années 1980, la banquise se réduit à un rythme de 13,4% par décennie", rapporte le site de FranceInfo. "Chaque mois, à l’exception de mars, a enregistré un record mensuel de recul des glaces arctiques", explique Walt Meier, un scientifique du Centre Goddard de la NASA. Cette fonte des glaciers se traduit par une montée du niveau des mers et des océans. Une élévation de près de deux mètres sont à prévoir d’ici la fin du siècle, relaye le site français.
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