Le tireur qui avait semé la panique lors d’une manifestation anti-raciste à Dallas aurait agi de sa propre initiative. "Il voulait tuer des blancs, et particulièrement des policiers", a-t-il déclaré aux autorités américaines.
Des Afro-américains qui se vengent
La tension entre les policiers américains et la communauté afro-américaine se confirme de plus en plus. Au cours d’un mouvement à Dallas pour protester contre la mort de deux hommes noirs abattus par des policiers, des tirs ont fusé contre les membres des forces de l’ordre venus encadrer cette manifestation. Au total, douze policiers et deux civils avaient été visés par l’attaque. "Il semble que deux snipers ont tiré sur 10 policiers depuis une position en hauteur pendant une manifestation. Trois policiers sont décédés, deux sont en train d’être opérés et trois sont dans un état critique", avait indiqué lors de l’incident le chef de la police de Dallas, David Brown.
Des meurtres gratuits sans aucun mobile
Une rapide recherche des suspects de cette violente fusillade contre les policiers américains s’est alors tenue. L’un des tireurs s’était retranché dans un garage à Dallas et a été abattu par la police. Deux autres suspects afro-américains ont été placés en garde à vue et malgré qu’ils refusent de collaborer dans un premier temps, ils finissent par tout avouer. D’après leurs témoignages rapportés par le chef de la police David Brown, le suspect qui a été abattu à Dallas l’a été "parce qu’il voulait tuer des blancs, et particulièrement des policiers". Toujours d’après le responsable des autorités locales, l’homme noir tué n’appartenait à aucun groupuscule. Il a également lancé un appel pour la cessation de la "fracture" entre policiers et citoyens.
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