Dans son premier discours en tant que nouveau président du Brésil, Michel Temer a déclaré vouloir remettre la septième économie mondiale en croissance.
La confiance, le maître mot du nouveau président du Brésil
À peine nommé à la présidence du Brésil en remplacement de Dilma Rousseff, qui a été destituée, Michel Temer voit grand. Le nouveau président brésilien par intérim insiste sur "l’urgence de rétablir la crédibilité" du pays, dans son premier discours officiel. "Mon premier mot au peuple brésilien sera le mot "confiance", confiance dans notre caractère, dans la vitalité de notre démocratie, dans la récupération de notre économie", a ajouté Michel Temer après la cérémonie officielle de prise de fonctions au sein de la présidence.
Pacifier et unifier le Brésil
Le dirigeant appelle également à la pacification ainsi que l’unité du Brésil en faisant référence à une crise politique historique et la pire récession économique depuis les années 1930. "Unis, nous pourrons relever les défis de ce moment de grandes difficultés. Il est urgent de pacifier la nation et d’unifier le Brésil, urgent de former un gouvernement de sauvetage national", a poursuivi Michel Temer.
La croissance économique brésilienne est la priorité
Le nouveau président brésilien a notamment insisté sur la nécessité de prendre des mesures pour le rééquilibrage des comptes publics. Son objectif premier est la remise à niveau de la croissance économique du Brési l. " J’ai l’absolue conviction qu’il est nécessaire de regagner la confiance des investisseurs et des travailleurs", a déclaré Michel Temer dans son discours où l’économie reste le sujet principal, comme rapporté par 20 Minutes.
Des promesses aux plus démunis
Il y évoque notamment l’importance de résorber le chômage pour 11 millions de ses compatriotes qui sont actuellement sans emploi. D’après Michel Temer, la condition sine qua non à la création d’emplois est la bonne marche de l’économie brésilienne. Le nouveau président du Brésil a donné des gages aux populations les plus démunies. Il a notamment promis de ne pas toucher aux "programmes sociaux" que la gauche avait mis en place.
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