Alors que les députés ont voté la destitution de la présidente de gauche Dilma Rousseff, la présidente du Brésil qualifie cette mesure d’injuste.
Le sort de Dilma Roussef connu en mai
Pendant le vote à l’assemblée, la destitution de Dilma Roussef a obtenu 367 voix sur 513, alors que le nombre minimum requis pour une procédure au Sénat est de 342. Le vote à la chambre haute devra se dérouler fin avril et début mai qui devrait l’écarter du pouvoir pendant 180 jours. Pour autant, la présidente brésilienne accusée d’avoir maquillé les comptes publics pour favoriser sa réélection pour un second mandat de quatre ans en 2014 ne semble pas abandonner la course.
Une mesure qui ne respecte pas la légalité
Dilma Roussef a assuré ce mardi que le processus de destitution engagé contre elle par les députés était injuste. Selon ses dires, elle n’avait aucun acte qui mérite une telle mesure et elle est déterminée à lutter jusqu’au bout afin de garder son poste. Dans la foulée, la présidente du Brésil a reproché au vice-président Michel Temer, qui lui remplacera si elle est destituée, de comploter contre elle. "Ce que je ne peux accepter, c’est que cette procédure d’impeachment ne respecte pas la légalité", a-t-elle indiqué sur le récit du Figaro. Elle a ajouté que toutes les autres possibilités peuvent et doivent être évaluées. "Mais je ne l’envisage pas maintenant", a-t-elle poursuivi soulignant qu’elle était "indignée".
Suivez toutes les actualités au Brésil.