Après les attentats de Bruxelles, les candidats à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle se disent favorables aux mesures de surveillance renforcées des musulmans vivant aux États-Unis. Pour le Président américain Barack Obama, ce n’est pas ce qu’il faut faire.
Les candidats des primaires républicains aux USA, Donald Trump et Ted Cruz se disent favorables à une surveillance drastique à l’encontre des musulmans qui vivent aux États-Unis. Le sénateur de l’Etat du Texas a même estimé que les attaques de Bruxelles n’auraient pas eu lieu si Salah Abdeslam était torturé pour lui soutirer des informations concernant ses complices. Seulement, tout le monde n’est pas du même avis que ces candidats à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle américaine qui se déroulera au mois de novembre prochain.
Pour le Président des États-Unis d’Amérique Barack Obama, cette idée de surveillance particulière des musulmans sur le sol américain n’est pas bonne. En visite en Amérique du Sud, il avait annoncé lors d’une conférence avec le président Buenos-Airien Mauricio Macri qu’il refuse cet appel à imposer cette mesure à l’encontre de la population musulmane. "L’idée de les traiter d’une manière particulière, l’idée d’une discrimination, c’est une erreur, c’est non seulement anti-américain mais c’est aussi contre-productif car cela réduirait les anticorps qui nous permettent de résister au terrorisme", a soutenu Barack Obama pour étayer son argument.
Néanmoins, le Président américain Barack Obama a annoncé lors de son discours à Buenos Aires qu’il continuera sa bataille contre l’État islamique en chassant les djihadistes de Syrie d’Irak jusqu’à ce qu’il soit détruit complètement, rapporte Le Figaro. Il a également indiqué que les États-Unis offrent leur aide à la Belgique après les attentats à Bruxelles qui ont fait pas moins de 31 morts et 260 blessés.
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