La très contestée présidente du Brésil et son parti de gauche sont actuellement en pleine crise politico-judiciaire. En effet, Dilma Roussef se bat contre sa possible destitution par la commission parlementaire.
Réunion de la commission parlementaire spéciale
Au parlement brésilien, une nouvelle séance avec 65 députés réunis en commission spéciale s’est tenue. L’ordre du jour reste toujours l’éventuelle mise en place d’une procédure de destitution de l’actuelle présidente du Brésil, Dilma Roussef. Pour rappel, cette destitution a été réclamée par l’opposition pour maquiller le scandale présumé des comptes publics en 2014. La situation est d’autant plus critique pour la présidente sachant que le peuple semble approuver son départ, comme témoigner par la manifestation de trois millions de personnes.
La destitution divise le Parlement, mais pas le peuple
La gauche brésilienne, qui avait tenté de calmer la situation, n’a malheureusement pas pu contenir l’animosité populaire en général. Au sein du parlement, l’avis d’une destitution de Dilma Roussef n’est cependant pas aussi unanime. En effet, si 32 membres sont favorables à cette destitution, 31 autres sont contre et deux hésitent, selon un sondage de la société Arko Advice publié dimanche par le journal O Dia.
Un avis sur cette destitution d’ici un mois
La commission parlementaire prévoit de donner d’ici un mois sa réponse à la situation de destitution de Dilma Roussef. Ce résultat sera ensuite ratifié par deux tiers des députés puis des sénateurs. "Avec l’incapacité aujourd’hui du gouvernement à fonctionner, je pense que maintenant le chemin à suivre est l’impeachment" ou destitution, d’après l’avis de l’ancien président social-démocrate Fernando Henrique Cardoso qui avait récemment apporté son soutien à la procédure de destitution.
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