Illustration SIPA
Des scientifiques américains étudient sérieusement la piste d’un vaccin pour arrêter de fumer. Mais la commercialisation n’est pas pour demain.
Conscients de la difficulté que représente l’arrêt de la cigarette, des scientifiques américains ont misé sur un point capital dans le processus du tabagisme pour la direction de leurs travaux sur le vaccin anti-tabac : le cerveau des fumeurs. Ces scientifiques travaillent au Scripps Research Institute, en Californie, aux Etats-Unis, rapporte le site 20minutes.fr. En France, le tabac tue 78 000 personnes chaque année.
Un vaccin pour diminuer l’effet de la nicotine sur le cerveau
Les scientifiques travaillent sur un vaccin augmentant le nombre d’anticorps s’attaquant aux molécules de la nicotine présente dans la cigarette. La technique permettrait de diminuer l’effet de cette substance sur le cerveau et donc de réduire la dépendance.
Les tests réalisés sur des souris ont permis d’établir que le vaccin réduit les effets de la nicotine dans les dix minutes suivant l’injection. Plusieurs mois après l’injection, les taux de nicotine contenus dans les cerveaux des souris étaient également plus faibles.
Cependant, ce n’est pas demain que ce vaccin contre le tabagisme sera mis sur le commerce, malgré ces premiers résultats probants. En effet, le produit devra d’abord être retravaillé avant que des premiers tests cliniques ne puissent être effectués sur les humains. Les chercheurs devront également aussi détecter les éventuels effets secondaires.