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Dix-sept pays sont réunis aujourd’hui à New York pour examiner la situation de la Syrie et discuter d’une résolution du Conseil de sécurité entérinant le plan américano-russe pour un cessez-le-feu.
Parmi les 17 pays présents à New York figurent les États-Unis, la Russie, l’Arabie saoudite et l’Iran, rapporte Le Monde. Trois organisations multilatérales sont aussi autour de la table : l’ONU, l’Union européenne et la Ligue arabe. Ces pays sont réunis pour la troisième fois depuis octobre au sein du Groupe international de soutien à la Syrie.
Une feuille de route pour la paix en Syrie a été tracée le 14 novembre. Le texte prévoit une réunion entre l’opposition syrienne et des cadres du régime de Bachar al-Assad. Un gouvernement de transition devrait voir le jour dans les six mois et des élections dans les 18 mois. La guerre, qui a déjà tué plus de 250 000 personnes et fait des millions de réfugiés dans les pays voisins et en Europe, ravage le pays depuis quatre ans et demi.
Le sort du président Bachar al-Assad reste le principal obstacle à un plan de paix pour la Syrie. Mardi, le secrétaire d’État américain John Kerry était à Moscou pour assurer auprès du président russe Vladimir Poutine, allié de son homologue syrien, que les États-Unis "ne cherchaient pas de changement de régime" en Syrie.
Arrivé hier soir à New York, John Kerry a rencontré son homologue saoudien Adel al-Jubeir, dont le pays est l’ennemi juré de Bachar al –Assad. L’Arabie saoudite a réuni la semaine dernière une centaine de groupes d’opposants syriens qui ont accepté de négocier avec le régime de Damas, tout en exigeant le départ de Bachar al-Assad dès le début d’une éventuelle période de transition politique.