Le mandat de Ban Ki-Moon en tant que secrétaire général de l’Organisation des nations unies prendra fin en 2016. Dès mardi, l’organisation a donné le coup d’envoi à sa succession.
Ban Ki-Moon est encore secrétaire général de l’Organisation des nations unies jusqu’à fin 2016, mais déjà sa succession agite les couloirs des Nations unies. Mardi 15 décembre, l’organisation onusienne a lancé officiellement le coup d’envoi du processus de sélection de son prochain secrétaire général. Les présidents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale ont demandé pour la première fois aux pays membres de présenter dès que possible des candidats pour le poste dans une lettre conjointe. L’ambassadeur danois Mogens Lykketoft a confirmé mardi à la presse que "la lettre avait été envoyée" aux 193 Etats membres.
Dans cette lettre, le Conseil a indiqué qu’il commencerait à "faire son choix d’ici à la fin juillet", et le rendra public pour que le futur élu puisse avoir "le temps de se préparer" à son nouveau poste. Le Conseil invite également les femmes à se présenter "au même titre que les hommes". La sélection tiendra en outre compte d’une rotation géographique au nom d’une "diversité régionale". Ainsi, le poste devrait revenir à l’Europe de l’Est après les mandats des Sud-Coréen et Ghanéen Ban Ki-Moon et Kofi Annan.
Homme ou femme, le candidat devrait combiner les qualités suivantes : "leadership, capacités de gestionnaire, longue expérience des relations internationales et talents diplomatiques, linguistiques et de communication". Un collectif d’ONG et de diplomates a lancé de leur côté une campagne pour demander un processus de nomination plus transparent et plus démocratique du patron de l’ONU.
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