François Hollande continue son marathon diplomatique pour obtenir le plus de soutien possible dans la lutte contre Daesh. Washington a refusé toute alliance avec Moscou.
François Hollande, en arrivant dans le bureau ovale, hier, savait déjà qu’il serait difficile de convaincre Barack Obama, notre France Tv. En effet, le président américain est réticent quant à l’inclusion de la Russie dans la grande coalition internationale contre Daesh.
La réponse de Barack Obama tombe après deux heures de discussions. Le président américain a refusé poliment la proposition de François Hollande. "La Russie pourrait jouer un rôle, seulement si elle accepte de concentrer ses frappes uniquement pour détruire Daesh", a ainsi déclaré Barack Obama.
La grande coalition comprenant Russie n’est plus à l’ordre du jour et François Hollande n’utilise plus l’expression. Il a même remis sur la table les divergences avec Moscou. Le président français s’aligne sur la position américaine.
L’objectif prioritaire reste le départ du président syrien Bachar al-Assad. Onze jours après les attentats du 13 novembre, Barack Obama promet d’intensifier l’action militaire en Syrie et rappelle en français sa solidarité : "Vive la France ! Nous sommes tous Français".
Rencontre entre François Hollande et Barack Obama : un refus poli