La fusillade a éclaté lorsqu’une voiture a essayé d’entrer en force dans le Fort Mead, un site très sécurisé où est situé le quartier général de la NSA. Le dernier bilan fait état d’un mort et deux blessés.
D’après un communiqué de l’armée américaine ce lundi rapporté par Le Figaro, un homme est mort et un autre s’est retrouvé grièvement blessé en tentant d’enfoncer les grilles du quartier général de la National Security Agency (NSA) à Fort Meade, dans le Maryland avec leur voiture. Un policier a été également blessé au cours de la fusillade.
#BREAKING : 1 DEAD after shooting at NSA gate at Fort Meade http://t.co/Coiqm12pDn @NSA_PAO @AACoFD @FtMeadeMD pic.twitter.com/EhDjuaYxsb
— FOX 5 DC (@fox5newsdc) 30 Mars 2015
Pas de "lien avec le terrorisme"
Selon toujours le communiqué, le personnel de sécurité de la NSA ne les a pas autorisés d’atteindre les installations. Toutefois, "l’incident est clos et une enquête est en cours", a affirmé le commandant de la base de Fort Meade, le colonel Brian Foley. Des représentants des forces de l’ordre ont par ailleurs confirmé que deux personnes tentaient de lancer une voiture bélier contre les grilles de la NSA. Aussitôt l’incident déclaré, le FBI qui a mobilisé une équipe sur place mais visiblement il ne semblait pas y avoir de "lien avec le terrorisme".
Des hommes travestis en femmes
Des sources non identifiées citées par la NBC ont indiqué que les deux hommes étaient travestis en femme et se trouvaient à bord d’une voiture volée. Une arme et de la drogue ont été découverts dans la voiture, ajoute la chaîne. Le président américain Barack Obama a lui-même été avisé de l’incident de ce lundi à la National Security Agency et il continuera d’être informé si nécessaire, a mentionné Eric Schultz, porte-parole de la Maison-Blanche.
Des installations hyper-sécurisées
L’immense site de Fort Meade, abritant la NSA et ses installations hyper-sécurisées, est situé à une trentaine de kilomètres au nord-est de Washington. On y trouve également le US Cyber command (le commandement militaire américain pour le cyber-espace) ainsi que plusieurs autres agences américaines. D’après le site internet de la base, environ 11 000 militaires et 29 000 civils y travaillent.