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Suite aux récentes attaques criminelles sur le réseau informatique américain. Obama évoque l’importance de riposter fermement.
Les cyberattaques sévissent aussi bien dans les entreprises privées qu’au sein du gouvernement américain. Lundi, le compte Twitter du commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) a été piraté. Cet attentat virtuel démontre la nécessité de renforcer la cybersécurité aux Etats-Unis, a estimé, mardi, Barack Obama.
" Les attaques contre Sony et le piratage du compte Twitter par des sympathisants des jihadistes hier (lundi) démontrent le travail qu’il reste à faire –dans le secteur privé comme dans le secteur public– pour renforcer notre cybersécurité", a-t-il mentionné à l’issue d’une rencontre à la Maison Blanche avec les dirigeants du Congrès. Et d’ajouter, "nous sommes d’accord sur le fait que c’est une question sur laquelle nous pouvons travailler ensemble pour aboutir à des lois.". Des propos rapportés par 20minutes.
Cette décision pourrait favoriser un accord entre le président américain, le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner et le nouveau chef de la majorité du Sénat, Mitch McConnell. Barack Obama avait notamment souligné son souhait de travailler en équipe au cours de cette première rencontre avec les leaders du congrès malgré les désaccords.
La Maison Blanche a ainsi dévoilé mardi une nouvelle proposition. Elle consiste à optimiser la remontée d’informations des autorités américaines sur les incidents et menaces informatiques du secteur privé. Ce projet immunisera dans la foulée les entreprises qui partageraient des informations privées avec le gouvernement fédéral. La mesure sanctionnerait également la vente de données financières volées (comme des numéros de cartes de crédit ou de comptes bancaires), et obligerait les entreprises à mettre leurs clients sur les faits en cas de hacking. Les entreprises vendant des logiciels espions ( spywares) servant au vol d’identité, ainsi que de botnets (des réseaux de machines infectées utilisés pour lancer des attaques de déni de service) encourent des poursuites pénales.