Une société de sécurité vient de rédiger un rapport récusant les accusations du FBI à l’encontre de Pyongyang. Le piratage pourrait avoir été fait par un ancien cadre licencié en mai dernier.
Il semblerait que l’on ait accusé à tort et à travers la Corée du Nord dans l’affaire du hacking de Sony. Alors que les services secrets américains et le président Barack Obama y voient fermement l’œuvre de Pyongyang, des experts en sécurité apportent de nouvelles preuves. Ceux-ci incriminent d’anciens employés du groupe de production cinématographique.
D’après les dires de Security Ledger, la société de sécurité Norse détient des preuves contre six individus, dont deux résidant aux États-Unis et un au Canada. Kurt Stammberger, le vice-président de Norse a déclaré qu’"au moins l’un d’eux était un ancien employé de Sony Pictures Entertainment qui y travaillait à un poste technique et possédait des connaissances très pointues du réseau et des opérations de la firme."
Il semblerait que cette personne mentionnée ait été très affectée par son renvoi en mai dernier. Sony, l’entreprise où il travaillait depuis dix ans, avait établi une restructuration et il avait décidé de se venger. Norse a utilisé des documents qui ont fuité lors du piratage pour retracer les activités en ligne de l’ancien salarié. L’homme avait une aversion prononcée pour la filiale mais s’entretenait également régulièrement avec des hackers résidant en Asie et en Europe. Une piste que le FBI devra donc prochainement exploiter pour tenter de déterminer les véritables responsables de cette attaque informatique.