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L’avocat du jeune Canadien a mis en avant les circonstances et l’état de la santé mentale pour défendre son client.
Francetv rapporte que Luka Rocco Magnotta, le "dépeceur de Montréal" comparait depuis lundi 29 septembre pour avoir tué et démembré un étudiant chinois, Lin Jun, en mai 2012. L’accusé reconnaît les faits mais plaide non coupable prétextant des troubles mentaux.
Le long procès, très médiatisé, touche à sa fin. La sentence sera prononcée ce vendredi 12 décembre.
Luka Magnotta aurait connu une enfance chaotique. Son père a expliqué devant les jurés aussi souffrir de schizophrénie. Puis il a relaté l’enfance difficile de son fils, originaire de l’Ontario. Quand Eric, véritable prénom de Luka Magnotta, est né, ses parents étaient tout juste âgés de 16-17 ans, indique son avocat. Luka Magnotta n’a connu l’école qu’à partir de 11-12 ans. Il a grandi avec les membres de sa famille dans un contexte de "misère et d’alcool". Il aurait subit des violences physiques de la part de sa grand-mère.
Il est aussi rapporté que dès la fin de l’adolescence, Magnotta entend des voix. Il a connu plusieurs séjours hospitaliers pour des troubles psychiatriques où on l’a diagnostiqué schizophrène et déclaré inapte au travail. A 20 ans, il entre dans l’industrie du sexe où il tourne dans des films pornographiques homosexuels et se prostitue.
Pour Luc Leclair, avocat de l’accusé, "il n’y a aucun doute", son client est schizophrène. La psychose se serait emparée de lui au moment des atrocités, ce "qui l’a empêché de distinguer le bien du mal".