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Un père de famille américain a laissé un souvenir émouvant à son fils de un an avant d’être emporté par sa maladie. Il évoque dans sa nécrologie qu’il a rédigée avec sa femme, qu’il est Spider-Man.
A 35 ans, Aaron Purmort, a été emporté par le cancer. Mais avant de partir à l’autre côté de la rive, ce père aimant a tenu à laisser un souvenir à la fois amusant et émouvant à son jeune fils d’à peine un an. Ce résidant de Minneapolis a eu ainsi l’ingénieuse idée de rédiger sa propre nécrologie avec l’aide de sa femme, rapporte Daily Mail.
Publié dimanche dernier sur le site Minneapolis Star Tribune, le texte présente Aaron comme le vrai Spider-Man, super-héros des comics de Marvel tirant ses pouvoirs de la morsure d’une araignée radioactive. "Je suis Spider-Man", peut-on y lire avant qu’il annonce : "Purmort, Aaron Joseph 35 ans, est décédé paisiblement à la maison, le 25 novembre, après qu’une morsure causée par une araignée radioactive l’ai conduit à des années de lutte contre la criminalité et une longue bataille contre un infâme criminel appelé Cancer, qui tourmente notre société depuis bien trop longtemps".
"Les civils le connaissent mieux sous le nom de Spider-Man, et le remercient d’avoir servi toutes ces années à la protection de notre ville", poursuit-il. La nécrologie relate ensuite son autre vie : "Aaron était un doux directeur artistique, designer de sites web, t-shirts et posters de concerts qui était passé maître dans l’art de choisir le bon cardigan et faire la bonne remarque (même si elle n’était pas du tout appropriée)".
Aaron Joseph Purmort a également écrit qu’il avait épousé, lors d’un premier mariage, la chanteuse Gwen Stefani. A ce sujet, son épouse Nora a posté sur Twitter : "J’espère que Gwen Stefani et moi pourrons enfin régler nos différends. Nous avons toutes deux aimé Purmort".
La nécrologie se conclut sur un message destiné à leur fils Ralph : "Il grandira pour venger son père finalement décédé". Une émouvante histoire relatée sur Daily Mail par sa femme qui confie : "Je suis heureuse que nous ayons eu le temps de nous asseoir et de la rédiger". "Ce qui fait d’Aaron un être unique n’est pas cette nécrologie mais la façon qu’il a eu de vivre sa vie", souligne-t-elle et d’indiquer : "Je n’ai jamais tant ri et pleuré en même temps".