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Pour l’élection présidentielle américaine de 2016, Jim Webb est le premier candidat démocrate à se présenter. Petit come-back sur sa personne et ses réalisations.
Ancien sénateur de Virginie et partisan démocrate, Jim Webb opte également pour le pacifisme. Il devient ainsi le premier candidat potentiel d’Hillary Clinton pour ces primaires de 2016. Dans une vidéo publiée sur le site de sa campagne, l’homme de 68 ans déclare, « J’ai décidé de lancer un comité exploratoire pour examiner si je dois être candidat à la présidence en 2016 ». L’instauration de ce type de comité lui permettra de débuter ses activités de campagne en commençant par la collecte de fonds aux Etats-Unis.
Pour ce qui est de ses idées, le démocrate entend bien les garder au chaud pour les prochaines confrontations. Ses amis ont déjà placé des comités de soutien tout en levant quelques millions d’euros. Une infrastructure officieuse a été ainsi implantée pour débuter la campagne.
D’après Jim Webb, « nous commençons avec très peu d’argent, et sans salariés, mais ce n’est pas la première fois », tout en rappelant son élection inopinée au sénat de Virginie en 2007. « L’élection de 2016 est dans deux ans, mais la campagne va commencer sérieusement très bientôt. Les premières primaires sont dans environ un an. Votre soutien dès aujourd’hui sera crucial pour évaluer si nous sommes capables de surmonter ce que beaucoup de commentateurs qualifient d’impossible », déclare-t-il en faisant référence à la machine de guerre déjà mise en place par Hillary Clinton pour les présidentielles à venir.
Jim Webb, avocat de profession a déjà combattu comme officier des marines au Vietnam. Il a notamment occupé divers postes publics, dont secrétaire à la Navy en 1987 et 1988, et sénateur de Virginie de 2007 à 2013. Il a également été l’auteur de plusieurs livres. « Nous devons remettre de l’ordre en Amérique », déclare le candidat. Ses priorités seront particulièrement axées sur l’éducation, les infrastructures, ainsi qu’une réduction « des aventures étrangères inconsidérées qui ont coûté des milliers de milliards à notre économie, et dans certains cas créé de l’instabilité au lieu de la dissuasion ».
