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A Ferguson, aux Etats-Unis, un policier est accusé d’avoir agressé sexuellement une femme enceinte dans le bureau du sheriff. Il a été trahi par son ADN.
La jeune femme avait été interpellée pour un problème avec sa voiture, relate le site metronews.fr aujourd’hui. "Cela va te servir de leçon", a prévenu le policier. La ville de Ferguson est agitée par un autre scandale impliquant un policier blanc accusé d’avoir abattu un jeune noir, l’été dernier.
Les faits datent d’octobre 2013. La jeune femme avait été interpellée au volant de son véhicule à un panneau stop, avec une plaque d’immatriculation qui n’était plus valable. Elle a donné un faux nom au policier et a été emmenée au commissariat où le policier Jaris Hayden la prend en charge.
Hayden était âgé de 29 ans. Au moment de prendre les empreintes de la jeune femme, il lui a soufflé qu’« elle sentait bon ». Enceinte de sept mois, cette dernière était terrifiée. Elle se met à pleurer et supplie le policier de la laisser partir dans sa cellule.
Jaris Hayden l’aurait alors conduite dans le bureau du sheriff. Là, il aurait déboutonné son pantalon, puis forcé la jeune femme à lui pratiquer une fellation, avant de la faire basculer en arrière et de la violer. L’homme a ensuite expliqué à la jeune femme qu’elle pouvait partir mais qu’elle devait longer le bâtiment du commissariat, afin de ne pas être vue par les caméras de surveillance.
A sa sortie, la jeune femme a décidé de déposer plainte. Pendant ce qu’elle assure être un viol, elle a pu arracher des poils pubiens de son agresseur présumé, qu’elle a conservés et placés dans un petit sac en plastique. Les analyses réalisées depuis sa plainte ont révélé qu’ils appartenaient bien au policier Hayden. Le procès est prévu se tenir le 3 décembre.