C’est de justesse que la présidente du Brésil a été réélue dimanche 26 octobre pour quatre ans, à la tête du pays. Après une campagne très difficile, Dilma Rousseff a appelé au "dialogue" et à "l’union". Elle a battu son adversaire (centre droit) - Aecios Neves avec 51,45% des suffrages au second tour de cette élection présidentielle.
Les urnes ont parlé au Brésil : Dilma Rousseff a été réélue à la tête du pays en battant Aecio Neves d’une courte tête avec précisément, 51,45% des suffrages, au second tour de l’élection présidentielle.
Dimanche 26 octobre, la présidente a immédiatement appelé à la paix après une campagne virulente qui a divisé le pays. "Mes premiers mots sont un appel à la paix et à l’union" a-t-elle lancé. Elle s’est engagée à promouvoir une "réforme politique" et à "combattre la corruption".
Au total, 142,8 millions de Brésiliens sont allés voter hier. Dilma Rousseff, du parti des Travailleurs (PT), a donc été "réélue avec 51,52% des suffrages contre 48,48% contre son adversaire de droite, Aécio Neves, représentant du Parti de la Sociale-Démocratie Brésilienne (PSDB)".
Ce résultat marque "la profonde division qui règne au Brésil actuellement, entre un sud riche favorable à Aécio Neves, où il a rassemblé 65% des électeurs. Le Nordeste, et le Nord du pays plus pauvre a lui été largement favorable à Dilma Rousseff tout comme Rio de Janeiro".
Suite à ces résultats, Aecio Neves a reconnu sa défaite tout en demandant à la présidente Dilma Rousseff de mener "un projet honnête" pour le pays.
La présidente était favorite et elle a remporté cette élection avec une large avance dans les régions pauvres du Nord-Est. Mais si elle a largement perdu dans l’Etat de Sao Paulo, fief du PSDB.
Malgré une campagne particulièrement virulente, le vote s’est déroulé calmement au Brésil.