SIPA
Suite à la contamination d’une seconde infirmière texane, le président américain durcit le ton quant aux mesures prises pour stopper la propagation d’Ebola.
Alors que le président américain était certain d’avoir élaboré la stratégie adéquate pour affronter la crise Ebola sur le territoire américain, les donnes ont changé après qu’une deuxième infirmière texane a été contaminée. Barack Obama adopte une nouvelle méthode et a déclaré que les Etats-Unis devaient être "beaucoup plus agressifs" pour éviter de nouvelles transmissions.
Après avoir attrapé le virus, la seconde infirmière du Texas est montée à bord d’un avion, et ce, quelques heures seulement après l’apparition des premiers symptômes, situation contredite par les règles du CDC. Le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies a confié dans ce récit de 20 Minutes que la femme "n’aurait jamais dû prendre l’avion". Toutefois, il n’a pas mentionné si l’infirmière était au courant de la consigne ni même si quelqu’un contrôlait activement les déplacements des personnes à risque.
Mercredi, des critiques ont été lancées par un syndicat d’infirmières à l’encontre de l’hôpital presbytérien de Dallas du fait qu’il n’avait "pas de protocole" de traitement en place le mois dernier au moment de l’arrivée du patient libérien infecté. "Thomas Duncan, qui a succombé au virus le 8 octobre, serait resté plusieurs heures au contact d’autres malades avant d’être isolé, et les infirmières qui l’ont traité ne portaient pas toujours des combinaisons intégrales de protection" rapporte le syndicat.
Malgré tout, Barack Obama a voulu réconforter le public. "Nous ne sommes pas dans une situation, comme avec la grippe, dans laquelle les risques d’une propagation rapide de la maladie sont imminents", a affirmé le président. Il a rappelé que le virus ne se transmettait pas par voie aérienne et qu’une personne n’était pas contagieuse tant qu’il n’y a pas encore manifestation des symptômes.