illustration
22 millions de déplacés en raison d’aléa climatique pour l’année 2013, c’est le chiffre avancé par une ONG norvégienne. Un constat qui a appellé les dirigeants à agir lors du sommet sur le climat.
L’ONG norvégienne NRC, Conseil norvégien pour les réfugiés, a sorti le rapport. "Les gouvernements doivent s’assurer que les projets et les donateurs soient attentifs à ce risque grandissant des déplacements, en facilitant les migrations et en prévoyant des relogements d’une façon qui respecte les populations vulnérables", peut-on lire dans le rapport.
Selon le Norwegian Refugee Council, une organisation indépendante spécialisée dans l’aide d’urgence, 22 millions de personnes ont été déplacées en 2013 en raison des désastres naturels. Le problème est en train de s’aggraver avec deux fois plus de déplacés dans le monde que dans les années 1970, ajoute le rapport, qui l’explique par la montée de l’urbanisation lors des 40 dernières années dans les pays les plus vulnérables.
Plus de 80% des personnes déplacées par les catastrophes naturelles l’an dernier se trouvaient en Asie. Les Philippines ont subi l’an dernier les catastrophes les plus sérieuses, avec les typhons Haiyan (ou Yolanda) et Trami qui, à eux deux, ont déplacé 5,8 millions de personnes.
Huit des vingt catastrophes les plus graves ont eu lieu en Afrique sub-saharienne, ajoute le rapport, selon lequel l’Afrique risque de plus en plus d’être touchée en raison de la forte croissance de sa population.
Toutefois, les pays développés ne sont pas à l’abri, à l’instar du Japon avec le typhon qui a touché la région de Chubu (centre), des Etats-Unis avec les tornades dans l’Oklahoma (sud), et le Canada avec les inondations en Alberta (ouest).