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Les données concernant plus de 30 000 adultes ont été analysés et ont confirmé que le tour de taille des américains augmente depuis 1999. Les femmes sont plus largement touchées.
Il arrive fréquemment que l’on passe d’un petit 38 à un bon 42 en quelques années aux Etats-Unis, rapporte le site 20minutes.fr. Après analyse des données portant sur 32 816 adultes, tous âgés de vingt ans et plus, femmes enceintes exclues, une recherche publiée dans le Journal of the American Medical Association a démontré que la fréquence de l’obésité abdominale, et dont le tour de la taille, a augmenté chez les adultes aux Etats-Unis entre 1999 et 2012.
Les auteurs de la recherche ont déterminé que le tour de taille moyen est passé de 95 cm en 1999 à 98,5 cm en 2012. La différence est de 2,03 cm chez les hommes et 3,81 cm chez les femmes. Comme les statistiques éthiques ne font pas peur aux américains, l’étude précise que les Blancs non Hispaniques ont vu leur tour de taille augmenter de 3,04 cm, les Noirs non Hispaniques de 4,06 cm et les Américano-Mexicains de 4,5 cm.
Pour l’ensemble du groupe, la prévalence de l’obésité abdominale est passée de 46,4% en 1999-2000 à 54,2% en 2011-2012. L’évolution de ces dernières années n’était pas connue, même si la prévalence de l’obésité abdominale a augmenté aux Etats-Unis jusqu’en 2008. C’est un tour de taille supérieure à 102 cm chez les hommes et à 88 cm chez les femmes qui définit l’obésité abdominale.
« Nos analyses de ces données provenant de la même enquête indiquent en fait que la prévalence de l’obésité abdominale continue à augmenter », notent les chercheurs qui soulignent que cette évolution n’a pas été mise en évidence par les statistiques de l’indice de masse corporelle (IMC).
Plusieurs facteurs pourraient l’expliquer dont potentiellement le manque de sommeil, des dérèglements hormonaux et certains médicaments, selon ces chercheurs, « Nos résultats plaident pour mesurer de façon régulière le tour de taille par les médecins conformément aux recommandations cliniques afin d’initier la prévention, le contrôle et les soins des patients souffrant d’obésité », affirment-ils.