L’Agence de santé publique de la Caraïbe, en collaboration avec la connaissance des Caraïbes et du Réseau de savoirs et de la Caraïbe (Rsac) organise un colloque sur la dengue et le chikungunya. Dans la zone les deux maladies véhiculées par le moustiques sont qualifiées de "menaces grandissantes de santé publique".
Un congrès de spécialistes se réunit jeudi 12 juin pour dresser un état des lieux sur la dengue et le chikungunya dans la région de la Caraïbe. Organisé par l’Agence de santé publique de la Caraïbe (Carpha) en partenariat avec la connaissance des Caraïbes et du Réseau de savoirs et de la Caraïbe (Rsac), le symposium a pour objectif de permettre "aux cliniciens, chercheurs et ingénieurs de réseau de partager leurs expériences dans la lutte et la gestion de la dengue et du virus du chikungunya dans la Caraïbe et en Amérique latine".
La surveillance de l’évolution des deux maladies transmises par les moustique sera au cœur du colloque. La rencontre permettra d’envisager la mise en place de réseaux de gestions des virus. Les données récoltées par les différents acteurs seront centralisées et analysées.
Le virus chikungunya qui a frappé La Réunion en 2005 a été détecté pour la première fois à Saint-Martin. Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, le nombre de cas suspectés, probables ou confirmés de chikungunya atteint désormais le nombre de 63 489.
Selon l’OPS (Organisation panaméricaine de la santé), le nombre de cas de dengue a été multiplié par cinq dans les Amériques et les Caraïbes entre 2003 et 201.
La semaine dernière, des données mises à jour ont été présentées. Entre 2009 et 2012, plus de 1 million de cas de dengue ont été signalés chaque année, en moyenne, dont 33 900 cas graves et 835 décès. L’année dernière a été particulièrement noire avec 2,3 millions de cas de dengue enregistrés dont 37 705 cas graves et 1289 décès, indique le journal France-Antilles.