La capitale de la Centrafrique a été meurtrie par des violences, ce mardi. Pas moins de 96 blessés ont été recensés.
Des échanges de tirs entre un groupe armé et les forces de sécurité intérieures à Bangui (Centrafrique) ont été sanglants. Au moins 16 personnes sont décédées et 96 blessés au cours de cette altercation dans le quartier musulman du PK5. Selon des sources concordantes, les faits ont eu lieu le mardi 1er mai 2018. Parmi les morts, les autorités ont recensé un policier, un prêtre et un enfant.
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Les tirs avaient eu lieu à 12 h 30 (10 h 30 GMT) pour se terminer en fin d’après-midi. Ils avaient commencé quand un membre de la milice du "général" Force revenait du quartier Fatima, situé à proximité du PK5. L’homme a forcé un barrage des forces de sécurité intérieures. Ces derniers ont alors décidé d’ouvrir le feu. Le groupe n’a pas manqué de riposter, selon des sources sécuritaires. Vladimir Monteiro, porte-parole de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), a confirmé que les échanges de tirs ont eu lieu après l’arrestation de cet homme appartenant à la milice du "général" Force. "La Minusca a déployé des patrouilles pour sécuriser la zone et les autres points névralgiques de Bangui", a-t-il également ajouté.
Juste après cette altercation, plusieurs foules en colère se sont rassemblées à divers endroits dans la capitale centrafricaine. La Minusca aurait envoyé ses troupes à Lakouanga, dans le sud du pays. Une mosquée aurait été victime d’un incendie déclenché par les manifestants.
Source : Boursorama, Le Figaro