Selon une spécialiste sud-africaine des maladies infectieuses, une infection antérieure ne protège pas contre le variant Omicron du coronavirus.
Lors d’un point presse, jeudi 2 décembre, organisé par le bureau d’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une chercheuse sud-africaine des maladies infectieuses a indiqué que les anticorps d’une première infection au coronavirus ne protègent pas contre le variant Omicron. "Nous pensons qu’une infection antérieure ne protège pas contre Omicron", a déclaré Anne von Gottberg.
Les pays africains renforcent les mesures visant à détecter et contrôler la propagation du variant #Omicron.
Le nouveau variant a été détecté dans quatre pays africains, le Ghana🇬🇭 et le Nigéria🇳🇬 étant les derniers du continent à l’avoir signalé. https://t.co/Pv8pMqcu4f
— OMS Afrique (@OMS_Afrique) December 2, 2021
Des chercheurs sud-africains ont annoncé, la semaine dernière, avoir détecté un nouveau variant de la Covid-19. Cette annonce a immédiatement créé un phénomène de panique mondiale. En effet, de nombreuses inconnues, notamment sur sa résistance et sa propagation, planent sur cette nouvelle forme du coronavirus, relate le site bfmtv.com.
L’OMS a précisé que le variant Omicron est présent dans au moins 22 pays, à ce jour, dont Afrique du Sud, Nigeria, Ghana et Botswana.
Selon les premières observations des chercheurs, des personnes déjà infectées ont pu être contaminées par le variant Omicron. Anne von Gottberg a, toutefois, précisé que les symptômes sont souvent moins graves.
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