Les forces de police ont abattu l’auteur de la fusillade devant l’ambassade de France à Dar es-Salaam (Tanzanie). Six personnes ont été également blessées lors de cette attaque.
Une fusillade a éclaté, mercredi 25 août, à Dar es-Salaam, capitale économique de la Tanzanie, ébranlée par l’insécurité. Trois policiers et un agent de sécurité privée sont décédés lors de cette attaque survenue à proximité de l’ambassade de France, a déclaré un responsable de la police. Dans la foulée, six personnes ont été blessées. Les forces de police ont abattu l’agresseur, dont les motivations restent encore indéterminées. "Il est trop tôt pour conclure qu’il s’agit de terrorisme, nous enquêtons toujours sur les motivations", a affirmé le chef des opérations de police, Liberatus Sabas sur le récit de 20 Minutes.
La fusillade n’a pas encore été revendiquée. Toutefois, un média lié au groupe Etat islamique (EI) cité par l’organisme SITE a révélé que l’attaque a été perpétrée par un homme de nationalité somalienne. Les échanges de tirs se sont produits à la mi-journée sur l’avenue Ali Hassan Mwinyi Road, siège de plusieurs ambassades et représentations étrangères. Les images dévoilées par un média local ont fait apparaître un homme armé d’un fusil automatique. Il portait une chemisette à carreaux et une calotte de prière musulmane de couleur blanche. Les vidéos montrent ensuite qu’il a été tué devant l’entrée de l’ambassade de France.
Le ministère français des Affaires étrangères ne s’est pas encore prononcé à la suite de cette fusillade meurtrière. De son côté, la présidente de la Tanzanie Samia Suluhu Hassan a présenté ses condoléances pour les quatre décès et a demandé une enquête approfondie. Le parti d’opposition Alliance pour le changement et la transparence a également réclamé des investigations minutieuses.
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