Alors que les combats ont fait de nombreuses victimes civiles, les appels internationaux pour un cessez-le-feu sont restés sans réponse.
Mardi 18 avril, le Soudan est en proie à une lutte de pouvoir entre deux généraux. Depuis quatre jours, les explosions et les combats intenses se font entendre à travers la capitale, Khartoum. Malgré les appels au cessez-le-feu de la communauté internationale, les violences se poursuivent, causant ainsi des pertes en vies humaines, mais pas que. Les combats intenses affectent l’accès aux soins de santé.
Pourtant, les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohammed Hamdan Daglo, également connu sous le nom de "Hemetti", avaient annoncé qu’elles observeraient une trêve de 24 heures. Comme le rapporte le site Lemonde.fr, l’armée a affirmé ne pas en avoir connaissance. Selon plusieurs témoins, les combats se poursuivent, avec des tirs et des explosions, secouant différents quartiers de Khartoum.
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D’autres témoins ont déclaré que les hommes d’Abdel Fattah Al-Bourhane continuent de tirer à l’arme lourde dans les rues. Les FSR ont accusé l’armée dirigée par le général, au pouvoir depuis le coup d’État de 2021, d’avoir violé la trêve. Aujourd’hui, les hôpitaux sont également touchés à Khartoum, avec quatre établissements déjà frappés par des raids aériens. Selon les médecins, seize hôpitaux à travers le pays sont désormais hors service, aggravant une situation de santé déjà précaire.
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