Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a salué "un travail exceptionnel dans des conditions extrêmement difficiles" des armées, agents consulaires et diplomatiques pour mener à bien ces opérations d’évacuations du Soudan.
Face aux rudes combats opposant armée et paramilitaires depuis le 15 avril au Soudan, de nombreux pays organisent des opérations de rapatriement de leurs ressortissants ou de leur personnel diplomatique. Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé ce mardi en début d’un conseil de défense que la France a évacué 538 personnes, dont 209 Français du pays. Le chef de l’Etat a également donné des "nouvelles rassurantes" du soldat français blessé au cours de cette opération d’évacuation, dont "la vie n’est plus en danger". Par ailleurs, la France a également procédé à la fermeture de son ambassade à Khartoum "jusqu’à nouvel ordre", a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères.
Comme d’autres pays, la France a aussi organisé une opération d’évacuation de plusieurs centaines de ressortissants français et d’autres nationalités depuis dimanche. Emmanuel Macron a profité de sa prise de parole ce mardi pour saluer "un travail exceptionnel dans des conditions extrêmement difficiles" de "nos armées, agents consulaires et diplomatiques" et "des forces de sécurité intérieures mobilisées", pour mener à bien ces évacuations. Celles-ci concernaient également des ressortissants de pays partenaires, notamment africains, qui avaient demandé l’assistance de la France.
Emmanuel Macron a adressé ses remerciements aux deux principaux protagonistes de ce conflit. Il s’agit du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du Soudan depuis le putsch de 2021, et son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, grâce à qui ces rapatriements ont eu lieu. Après 10 jours de combats ayant tué des centaines de personnes, un cessez-le-feu de 72 heures a été conclu au Soudan entre les belligérants sous l’égide des Etats-Unis et est officiellement entré en vigueur mardi. Le cessez-le-feu de 72 heures a été confirmé par l’armée et les paramilitaires, mais il n’a pas été indiqué si les combats ont cessé dans la capitale Khartoum.
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