Un quartier animé de la capitale somalienne a été le théâtre d’une explosion, samedi 28 décembre. Au moins 70 personnes ont été tuées.
Samedi 28 décembre, une explosion a retenti à un poste de sécurité, situé dans la capitale somalienne, Mogadiscio, rapporte Le Figaro. Un responsable des services de secours a annoncé que cet attentat a fait des dizaines de morts et plusieurs blessés. A l’AFP, Abdukadir Abdirahman Haji, le directeur du service privé d’ambulances Aamin Ambulance, a indiqué que le nombre de victimes confirmé est de 76 morts et de 70 blessés.
Durant une conférence de presse, le maire de Mogadiscio, Omar Mohamud Mohamed, a annoncé que le nombre précis de personnes décédées est toujours inconnu si celui des blessés est de 90.
De son côté, Ibrahim Mohamed, un responsable policier, a signifié que cette explosion s’est produite dans une zone où la circulation est très dense en raison d’un poste de sécurité et d’un centre des impôts. Il l’a ainsi, qualifiée de "dévastatrice".
Jusqu’ici, cet attentat n’a pas été revendiqué mais il survient dans un contexte marqué par de multiples actions meurtrières des islamistes shebab. Ces derniers ont souhaité la perte du gouvernement somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 20 000 hommes de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom).
En 2011, ils étaient chassés de Mogadiscio et ont, par la suite, perdu l’essentiel de leurs bastions. Toutefois, ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des actions contre des objectifs gouvernementaux, sécuritaires ou civils. Ainsi, des opérations de guérilla et des attentats-suicides, y compris dans la capitale ont été menés de ces endroits.
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