Laurence Geai/SIPA (illustration)
Le jeudi 14 janvier, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance djihadiste sahélienne affiliée à Al-Qaïda, a revendiqué l’attentat suicide ayant blessé six soldats français le 8 janvier au Mali.
Le GSIM (ou Jnim) est la principale alliance djihadiste du Sahel. Comme le rapporte la presse française, le groupe a expliqué qu’un de ses combattants a "fait détonner son véhicule bourré d’explosifs contre un convoi des forces d’occupations françaises et des apostats maliens, à Arbanda, près de la frontière avec le Burkina Faso".
Il a ajouté : "nous voulons affirmer au gouvernement et au peuple français que quelle que soit la force de la puissance occupante, elle ne pourra vaincre la volonté du peuple de vivre libre". Et si "vous ne vous retirez pas, vous assisterez à de nouvelles attaques, encore plus violentes".
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Le 8 janvier dernier, l’armée française avait indiqué que 6 soldats de sa force anti-djihadiste Barkhane avaient été blessés ce jour-là au Mali par un véhicule-suicide. C’est la troisième attaque depuis fin décembre contre les Français, comptabilisant 5 morts, d’après l’état-major de l’armée française.
En 2020, les autorités françaises ont engagé 600 soldats supplémentaires au Sahel, ce qui porte les effectifs à environ 5 100 au total. Fin novembre, le commandant de Barkhane, Marc Conruyt, avait dit devant les députés français que le GSIM est l’"ennemi le plus dangereux" au Sahel.
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