Dans un communiqué, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a expliqué que leur cible était un camp militaire français situé près de la ville de Gossi, une ville et une commune du Mali.
Un soldat français a été tué dans le nord du Mali, le 23 juillet. L’attaque suicide ayant coûté la vie à Tojohasina Razafintsalama, membre de la force Barkhane, a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Il s’agit de la principale alliance djihadiste du Sahel, liée à Al-Qaida. Dans un communiqué authentifié par le groupe américain Site, spécialisé dans la surveillance des organisations djihadistes, le GSIM a déclaré qu’ils ont visé un camp militaire français situé près de la ville de Gossi. Selon la même note relayée par 20 Minutes, deux véhicules ont été explosés par des combattants islamistes à proximité des portes d’accès à la base. Une troisième voiture a ensuite réussi à y pénétrer pour y détoner.
Le GSIM est sous la direction d’Iyad Ag Ghaly, un membre de la tribu touareg des Ifoghas, originaire de Kidal, dans le nord du Mali. Il représente aujourd’hui le chef suprême d’Al-Qaida, Ayman Zawahiri au Sahel. Près de 5 100 soldats sont aujourd’hui mobilisés dans l’opération française antidjihadiste Barkhane. Les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite des "trois frontières" entre Mali, Niger et Burkina Faso, ont été multipliées au cours de ces derniers mois par l’armée française et celles des pays du G5 Sahel. Des dizaines de djihadistes ont été neutralisés par Paris dont l’Algérien Abdelmalek Droukdal figure du djihadisme au Maghreb islamique.
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