Des islamistes du mouvement shebab ont été tués dans une frappe aérienne américaine près de la ville de Harardere, en Somalie, a annoncé l’armée américaine.
Une frappe contre des islamistes shebab a été conduite par l’armée américaine le 12 octobre, à plusieurs centaines de kilomètres au nord de la capitale Mogadiscio (Somalie). Dans un communiqué du 16 octobre, le commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom) a indiqué que cette frappe aurait tué 60 terroristes environ. Il a toutefois souligné qu’il n’y aurait eu aucun mort ni blessé parmi les civils.
L’armée américaine a noté que les frappes aériennes diminueraient "la capacité des shebab à préparer des attaques futures, déstabilisent leur réseau d’influence, et dégradent leur liberté de manoeuvre dans la région". Les Etats-Unis et ses alliés ont pour objectif d’éviter l’installation de ces islamistes dans des lieux où ils pourraient se réfugier.
Les Etats-Unis soutiennent la lutte menée par le gouvernement fédéral somalien et la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom) contre les shebab. Depuis l’attaque aérienne américaine du 21 novembre 2017, faisant une centaine de victimes "terroristes", cette frappe "de précision" réalisée la semaine dernière serait la plus importante menée par Washington contre les islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda. Le Pentagone avait déjà déclaré en avoir tué 18 dans une attaque en septembre.
Ces islamistes somaliens shebab ont juré la perte du gouvernement somalien, qui est soutenu par la communauté internationale et par les 20 000 hommes de l’Amisom. En 2011, après avoir été chassés de Mogadiscio, ils ont perdu le principal territoire de leurs bastions. Cependant, ils ont toujours de vastes zones rurales sous leur contrôle, d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats suicides, contre des cibles gouvernementales, sécuritaires ou civiles.
(Sources : Le Figaro / JDM)
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