Le Maroc a accepté l’aide de quatre pays après le puissant séisme survenu dans la nuit de vendredi à samedi. Celle de la France a été rejetée.
Le puissant séisme qui a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi a laissé des dégâts importants. Après cette tragédie, Rabat a accepté l’aide proposée par quatre pays à savoir l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis. En revanche, les autorités marocaines ont refusé celle de la France. Les équipes de sauvetage espagnole, britannique, qatarie et émiratie étaient entrées en contact, dimanche, avec leurs homologues au Maroc en vue de coordonner leurs efforts, est-il indiqué dans un communiqué du ministère de l’Intérieur. Après avoir remercié ces pays, le ministère a déclaré que le pays a accepté celle de quatre d’entre eux uniquement "après avoir procédé à une évaluation minutieuse des besoins sur le terrain et en tenant compte du fait qu’une absence de coordination pourrait être contre-productive".
Lors de sa prise de parole au sommet du G20, dimanche 10 septembre, à New Delhi (Inde), Emmanuel Macron a pourtant proposé des offres de service au Maroc. "Nous avons mis en place tout ce qu’il convient de faire [avec notamment] le centre de crise au quai d’Orsay. Tous les contacts bilatéraux sont établis au niveau technique. Les autorités marocaines savent exactement ce que l’on peut livrer, la nature et le timing. Maintenant, c’est [dans] leurs mains", avait assuré le président de la République. Le chef de l’État a ajouté que la France est prête à intervenir "à la seconde" où les autorités marocaines en feront la demande.
Selon toujours le communiqué du ministère marocain de l’Intérieur, le pays pourrait encore accepter d’autres offres à l’avenir "si les besoins devaient évoluer".
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