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Depuis le début décembre, 25 djihadistes ont été "neutralisés" dans le cadre de la lutte contre les islamistes effectuée par la force Barkhane.
La force Barkhane continue sa lutte contre les islamistes à quelques jours du déplacement d’Emmanuel Macron au Niger. Depuis le début décembre, 25 djihadistes ont été "neutralisés", rapporte RTL. Cette information a été annoncée par l’armée française, jeudi 19 décembre.
Selon Ouest France, deux opérations distinctes ont été engagées. Elles se sont concentrées dans la zone du Liptako-Gourma, large région transfrontalière aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, épicentre de la crise sahélienne.
Dans le nord du Burkina Faso, deux mirages 2000 ont été alertés alors que des djihadistes armés se déplaçant à moto venaient d’être repérés, le 9 décembre, en début de soirée. Quatre bombes ont été ainsi larguées par les avions de combat, tuant au moins 15 terroristes (à l’état-major, on dit "neutralisés").
Le deuxième acte s’est déroulé dans la nuit du 14 au 15 décembre, toujours sur la foi de renseignements précis, a indiqué le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major des armées françaises. Cette fois-ci, une opération héliportée a été montée. Elle a permis de surprendre au moins une dizaine de combattants de l’état islamique, au grand Sahara, dans la région de Ménaka (à l’est du Mali). L’engagement a été très violent et les soldats français ont pu récupérer de l’armement, des téléphones portables, et des documents.
Par ailleurs, trois drones armés de bombes à guidage laser vont opérer à partir de la base de Niamey au Niger. L’utilisation de cette nouvelle arme est un atout majeur pour la force Barkhane. Le parc de drones français doit monter à 12 en 2025, puis 24 en 2030.
D’après les informations, ces engins assureront leur mission habituelle de surveillance, de près d’une vingtaine d’heures sur zone, mais si c’est nécessaire, ils pourront frapper l’adversaire avec une précision redoutable.
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