Lundi, en voyage en Mauritanie, le président français s’est entretenu à Nouakchott avec les dirigeants de la force conjointe du G5 Sahel. Il a réaffirmé le soutien de la France.
Après plusieurs attaques meurtrières qui ont frappé les pays du Sahel, le Mali et le Niger, depuis ce vendredi, faisant 25 victimes, le chef d’Etat français a tenu à renforcer son soutien pour la lutte contre les djihadistes. Lors de cette rencontre en marge du sommet de l’Union africaine (UA), en Mauritanie, il a réaffirmé le souhait de la France d’éradiquer dans toute la région le terrorisme.
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Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a déclaré sur France 24 samedi son intention de "traquer les terroristes jusque dans leurs derniers retranchements". Le président du niger, Mahamadou Issoufou, quant à lui a précisé que c’est en effet d’un combat "militaire sur le court terme", en revanche "à long terme c’est le développement économique et social qui est essentiel car c’est sur le terreau de la pauvreté que se développe le terrorisme".
Le président Emmanuel Macron a également évoqué la lente montée en puissance de la force conjointe mise en place pour lutter contre les djihadistes, qui prendrait, à terme, le relais de la force française Barkhane mise en place dans le nord du Mali. Certes, les accusations de violations des droits de l’homme et les problèmes de financement marquent pour le moment la mise en œuvre de ce projet, mais la France le soutient en y voyant un possible modèle de propriété par les Etats africains de leur propre sécurité.
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