Ian Langsdon/AP/SIPA
"Nous prendrons les dispositions nécessaires pour nous adapter au nouveau contexte", a déclaré le porte-parole de la Minusma Olivier Salgado.
La France ainsi que ses alliés européens dans Takuba et le Canada ont déclaré dans un communiqué conjoint ce jeudi 17 février un "retrait coordonné" de leurs forces militaires au Mali. Minusma, la mission de l’ONU dans ce pays, n’a pas tardé à réagir à cette décision. Son porte-parole Olivier Salgado a souligné que ce retrait aura forcément un impact, mais ils sont en train de l’étudier. "Nous prendrons les dispositions nécessaires pour nous adapter au nouveau contexte en vue de pouvoir poursuivre la mise en œuvre de notre mandat", a-t-il souligné sur les propos repris par Le Figaro.
D’après Olivier Salgado, l’opération Barkhane joue un rôle important dans la lutte contre le terrorisme. Le porte-parole a fait référence à l’autorisation, donnée par la résolution du Conseil de sécurité portant mandat de la Minusma créée en 2013. Grâce à cela, les forces françaises peuvent intervenir en appui des Casques bleus "en cas de menace grave et imminente". Le domaine de coopération de Barkhane et la Minusma s’étend également dans d’autres domaines comme la santé. La Minusma a vu le jour après le déclenchement des insurrections indépendantiste et djihadiste l’année précédente. Elle déploie plus de 12 000 soldats au Mali.
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