Le gouvernement français a pris la décision de réduire le nombre de visas accordés aux ressortissants algériens. Une décision qui a fait réagir l’Algérie.
L’Algérie n’a pas apprécié la décision du gouvernement français de réduire le nombre de visas accordés aux ressortissants algériens. Cette décision a été prise, mardi 28 septembre. Paris reproche, en effet, aux trois pays du Maghreb de ne pas délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés après l’obligation de quitter la France.
Après cette décision unilatérale de Paris, le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur de France en Algérie, mercredi. François Gouyette s’est vu notifier une protestation formelle du gouvernement algérien. Dans son communiqué, le ministère a précisé que la décision française affecte la qualité et la fluidité de la circulation des ressortissants algériens à destination de la France.
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Le ministère algérien des Affaires étrangères a estimé que cette décision est intervenue sans consultation préalable de l’Algérie. "La décision comporte l’anomalie rédhibitoire d’avoir fait l’objet d’un tapage médiatique générateur de confusion et d’ambiguïté quant à ses motivations et à son champ d’application", a-t-il estimé.
Le Maroc avait également déploré la décision de la France la qualifiant d’"injustifiée". Contrairement au Maroc et à l’Algérie, la Tunisie n’a pas officiellement réagi à la décision de la France. Par ailleurs, ses citoyens affichaient leur inquiétude devant les bureaux de TLS Contact, la société privée habilitée à recevoir les pré-demandes de visas pour la France.
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