La propagation rapide du mpox (variole du singe) préoccupe l’Organisation mondiale de la santé. Cette entité a ainsi recommandé le lancement des plans de vaccination aux pays touchés par le variant.
L’Afrique fait face à une recrudescence du mpox, portée par le clade 1b. La chaîne RTL rapporte que cette situation sanitaire provoque l’inquiétude de l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Ainsi, cette dernière a décrété une urgence de santé publique de portée internationale mercredi 14 août. Lundi, elle a recommandé aux pays touchés de lancer des plans de vaccination dans les zones où des cas sont apparus.
Ce conseil s’adresse notamment à la RD Congo, au Burundi, au Kenya, au Rwanda, à l’Ouganda et à chaque pays concerné.
Depuis le début de l’année, 18 737 cas suspectés ou confirmés de mpox ont été répertoriés en Afrique, selon l’agence de santé de l’Union africaine (Africa CDC) samedi 17 août.
Face à cette situation, l’OMS a encouragé le lancement des plans pour faire progresser les activités de vaccination contre la variole [...] dans les zones où des cas sont apparus. Ce dispositif a pour but de cibler les personnes à risque d’infection élevée. La chaîne a cité, par exemple, "les contacts des cas, y compris les contacts sexuels, les enfants, les travailleurs de la santé et le personnel soignant".
L’OMS a aussi évoqué d’autres conseils à instaurer en raison de la progression du mpox. Concernant le transport international, elle a suggéré d’établir ou de renforcer les accords de collaboration transfrontalière sur la surveillance et la gestion des cas suspects, la communication d’informations aux voyageurs et aux entreprises de transports. Selon elle, cette recommandation doit être mise en œuvre "sans recourir à des restrictions générales sur les voyages et le commerce qui auraient un impact inutile sur les économies locales, régionales ou nationales".
L’organisation onusienne a par ailleurs appelé les pays touchés à mettre en place ou à consolider les dispositifs de coordination des interventions d’urgence aux niveaux national et local. Elle a exhorté aussi le renforcement de la surveillance de la maladie ainsi que son dépistage, en différenciant les clades, et au signalement des cas "en temps utile et sur une base hebdomadaire".
D’autres mesures ont été également évoquées : améliorer la recherche et les compétences du personnel de santé sur le mpox ou encore lutter contre la stigmatisation liée à la maladie. Elle a aussi encouragé à fournir des équipements de protection individuelle aux professionnels sanitaires.
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