Illustration/FERON YANN/UNIMEDIA/SIPA
Des milliers de cas de diarrhées et maladies cutanées ont été également rapportés après la pollution "catastrophique" de la rivière Kasaï dans le sud de la République démocratique du Congo.
La pollution a été causée par les rejets toxiques d’une entreprise minière. Au moins 12 personnes sont décédées après que la rivière Kasaï située dans la République démocratique du Congo a été souillée. D’après la ministre congolaise de l’Environnement, Eve Bazaïba, jeudi soir, 4 502 cas de diarrhée et maladies cutanées ont été également enregistrés dans le sud du pays. Dans des détails, le drame a affecté 968 000 habitants affectés et 161 490 ménages ont été concernés. Des experts d’une commission mixte congolo-angolaise ont établi que "cette catastrophe avait été causée par une entreprise minière angolaise qui a reconnu les faits", a-t-elle précisé sur le récit d’Ouest France.
Les riverains ont commencé à s’inquiéter fin juillet alors que les eaux s’étaient colorées de rouge. Des poissons morts étaient également aperçus au niveau de Tshikapa dans le sud de la RDC. Des élus du Kasaï ont également recensé des cadavres d’hippopotames dans la rivière, important affluent du fleuve Congo. La consommation de l’eau de la rivière était alors interdite, mais "entre-temps les conséquences étaient déjà enregistrées", a confié Eve Bazaïba.
Au total, 40 tonnes de médicaments ont été fournies aux populations touchées par cette pollution. Les autorités locales ont également adopté des mesures destinées à renforcer la distribution d’eau par la régie nationale. Enfin, des réparations sont attendues pour les populations victimes.
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