Illstration - SIPA
Depuis le mois d’août dernier, le virus Ebola a tué 700 personnes en République démocratique du Congo, dont 100 en seulement 3 semaines…
La Croix-Rouge a tiré la sonnette d’alarme le jeudi 11 avril sur l’accélération de la propagation du virus Ebola en RDC. D’après la presse française, 18 nouveaux cas ont été confirmés en une seule journée (mardi 9 avril). Selon la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), ce chiffre est le plus élevé depuis que l’épidémie ait fait son apparition en août 2018.
Malheureusement, la lutte contre Ebola a connu quelques perturbations à cause d’attaques de groupes armés. Dans les communautés, certaines personnes résistent aux actions de prévention, aux soins, et aux enterrements sécurisés.
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Le directeur Santé et Soins de la FICR déclare que le fait est qu’Ebola "se propage maintenant de plus en plus rapidement et beaucoup de personnes ne cherchent plus à obtenir des soins. Il est clair que certaines communautés vulnérables ne font pas confiance aux personnes intervenant pour lutter contre Ebola". Il a ensuite noté que "nos recherches et notre expérience montrent que lorsqu’un engagement communautaire approfondi a lieu, l’acceptation de l’aide extérieure s’améliore considérablement".
Cette épidémie a été déclarée le 1er août dans la province du Nord Kivu, dans le nord-est du pays, et en Ituri voisine. L’épicentre est passé de Mangina en campagne, jusqu’à la ville de Beni, puis en ce moment à Butembo-Katwa, à 50 km au sud de Beni. Dans cette région, les gens se déplacent beaucoup.
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