Des miliciens ont attaqué la prison centrale de Kakwangura dans la ville de Butembo, en République démocratique du Congo (RDC). Plus de 800 détenus sont activement recherchés.
Selon une source militaire et d’experts, des miliciens ont attaqué la prison centrale de Kakwangura à Butembo, en RDC, dans la nuit de mardi 9 à mercredi 10 août. Durant l’attaque, deux policiers et un assaillant ont été tués. Par ailleurs, plus de 800 détenus se sont évadés.
"Les Maï-Maï (groupes d’autodéfenses congolaises), non identifiés, ont attaqué la prison. Le premier bilan, encore provisoire, fait état de deux policiers de garde tués", a déclaré le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole de l’armée à Beni.
Une source pénitentiaire a confié que seuls 49 détenus sont restés sur les 872 prisonniers. Sur son compte Twitter, le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST) a fait état de la fuite de la majorité des détenus. "Les ADF sont soupçonnés", a-t-il souligné.
Le groupe Forces démocratiques alliées (ADF) a été présenté par l’organisation djihadiste État islamique (EI) comme étant sa branche en Afrique centrale. Il est accusé d’être derrière les massacres de milliers de civils dans l’Est du Congo, mais également des attentats en Ouganda.
Les ADF sont présentés comme un des groupes le plus meurtriers dans cette région de la RDC. Depuis près de 30 ans, cette zone est déchirée par les violences.
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