Mardi 28 janvier, la ville de Goma, située à l’est de la République démocratique du Congo, a été le théâtre de violents affrontements, laissant de nombreux morts dans les rues…
Mardi 28 janvier, de violents affrontements ont transformé les rues de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, en un véritable champ de bataille. En seulement deux jours, la ville d’un million d’habitants, accueillant presque autant de déplacés, est tombée sous le contrôle du M23 et des forces rwandaises. Ce même jour, l’aéroport et le gouvernorat sont passés aux mains des rebelles. Les combats, particulièrement intenses lundi, ont progressivement diminué mardi, ne laissant entendre que quelques tirs sporadiques. Le bilan s’alourdit avec plus de 100 morts et près de 1 000 blessés recensés dans les hôpitaux. L’ONU et la Croix-Rouge alertent sur la montée des violences, les pénuries alimentaires et le risque de propagation de maladies comme Ebola, le choléra et la rougeole, rapportent les médias français comme Franceinfo.
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Depuis plus de trente ans, l’est de la RDC connaît une instabilité persistante marquée par des conflits armés. Le M23, apparu en 2012, avait brièvement occupé Goma avant d’être défait l’année suivante. Depuis 2021, ce groupe rebelle a repris du terrain dans le Nord-Kivu. Kinshasa accuse le Rwanda d’exploiter illégalement les ressources naturelles de la région, tandis que Kigali rejette ces accusations et critique la présence de groupes hostiles sur le sol congolais. À Kinshasa, des manifestations ont visé plusieurs ambassades étrangères. En réponse aux tensions, le Kenya a organisé une réunion entre les présidents congolais et rwandais pour tenter d’apaiser la crise.
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