Mardi 29 mars, huit Casques bleus, à savoir : six Pakistanais, un Russe et un Serbe, ont perdu la vie dans le crash d’un hélicoptère Puma de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco).
L’appareil survolait une zone de combats entre la rébellion du M23 (Mouvement du 23 Mars) et l’armée congolaise, dans l’est du pays. "La cause exacte du crash n’est pas encore déterminée", a expliqué le service de communication de l’armée pakistanaise dans un communiqué, qui a rapporté la mort des huit Casques bleus.
Selon les médias francophones comme TV5 Monde, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, a précisé les nationalités des victimes : six Pakistanais, un Russe et un Serbe.
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Peu avant, la Monusco avait indiqué avoir perdu le contact à la mi-journée avec un de ses hélicoptères en mission de reconnaissance à Tchanzu, dans le territoire de Rutshuru (province du Nord-Kivu). Il s’agit d’une zone d’affrontements depuis le début de la semaine. Selon les autorités militaires de la province, c’est le M23 qui a "abattu" l’hélicoptère… Une information qui n’a pas encore été confirmée.
Par ailleurs, le général Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur du Nord-Kivu, a accusé les Forces de défense du Rwanda (RDF) de soutenir le M23. L’armée rwandaise "n’est en aucune façon impliquée dans les activités belliqueuses" en RDC, a fustigé pour sa part le gouverneur de la province rwandaise de l’Ouest, François Habitegeko.
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